Le grignotage du foncier agricole atteindra ses limites, géographiques, économiques et surtout politiques.
Nous n'allons pas entrer dans la polémique, mais simplement exposer la situation.
Les transports en commun s'accaparent des voies pour motif d'utilité publique. Si on n'imagine pas le monde souterrain, on se dira le fait est acceptable, continuons en surface.. Les tramways avaient disparu, ils sont revenus avec une large emprise.
Le transport individuel type voiturier, deux roues, restera en surface. En revanche ce qui peut allègrement aller sous terre ce sont ces transports en commun. Tous ceux qui diront non ici se rendront à l'évidence.
Tous les vents souffleront dans le même sens pour enfouir tout ce qui peut l'être en cas de manque de place.
D'autres raisons comme le respect du paysage, les coûts d'entretien en surface, le vieillissement des édifices, donnent large avantage au sous-sol.
Le métro n'a pas connu le sort des trams pour les motifs exposés dans l'analyse précédente.
Le réseau de déplacement sous terre affectera donc à priori les grandes artères, que ce soit en secteur dense ou non.
Maintenant parlons activités: la Logistique ne doit pas être trop proche des Centres à cause des périmètres de sécurité. Sous terre, on peut placer des plateformes autour et près des villes, ce qui est très performant. Le confinement est acquis. L'efficacité est maximale. Logique, un simple convoyeur de livraison, calibré au diamètre du plus gros colis, peut remplacer une noria de poids lourds. Que fait-on aujourd'hui? On se rend compte que les camions de livraison bloquent les rues et ralentissent les flux et on se creuse la tête pour solutionner le problème.
Une chose que l'on ne devrait pas voir, ce sont ces échangeurs autoroutiers en surface gourmands en foncier et délicats à entretenir. Plaçons tout cela sous terre, même si apparemment cela coûte plus cher, laissons l'agriculteur cultiver au dessus, ou installons l'aire de repos, mais de grâce économisons la terre.
Il y a donc les principes, mais l'innovation consiste à imaginer le futur au delà de ces principes admis par tous.
Les promoteurs sont sur la piste avec la construction des parkings sous terre. Il suffit d'aller plus loin. Le métro est en phase avec cette thèse, nous l'avons dit...